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Closer50 Test Pressing available at Panik Rds |
The Neighbors "Famous potatoes"
Scott Mc Knight : bass, orgue, chant John Moremen : guitare solo, chant Peter Gilstrap : guitare rythmique, chant Steve Woehrle : batterie, chant Produit par the Neighbors. Enregistré en avril/mai 1985 au studio Inner Ear par Don Zientara. Pochette recto et concept de Seemen Hashem. Photos de Lloyd Wolf et Alice Welsh. Date du test pressing : 15 octobre 85. Sorti fin octobre 85. Nineteen #18 Monique Sabatier (Novembre 85) : Quand ils ne sont pas occupés à jouer du punk hard-core ou à se ressourcer auprès de leur bonne vieille musique country, les rockers américains ont des occupations musicales tout aussi attrayantes. La pop n'a pas fini de créer des émules, et si on veut bien creuser un peu il y a vraiment de quoi faire. Comme disait La Fontaine "C'est le fond qui manque le moins" et c'est à l'infini qu'on peut varier les harmonies vocales caressantes, les mélodies tristes ou enjouées. Et c'est bien ce que font avec un rare bonheur les Neighbors. Quatuor talentueux où tout le monde chante (ça fait partie de l'examen d'entrée). L'un a la voix haut-perchée d'un Michael Quercio (3 O'Clock) et s'en sert avec le même élan ("Je gonfle les poumons et j'envoie la sauce"), les autres s'adonnent au petit jeu de la tierce, en fidèles des Everly et de Rockpile. C'est frais, c'est bon, bourré de guitare, les solos tombent à point, sertis de trésors d'invention et de bon goût. Et pour finir de me séduire ils font une chanson sur le café ... tout le monde aime qu'on lui parle de sa drogue personnelle. |
Closer0751 |
Miracle Legion "The Heart Is Attached"
Enregistré aux studios Presence par Jon Russel en 85. Until She Talks produite par Bradlee (Morrison), arrangement de Ron Suftin. License de Incas Rds/BEM Ltd. |
Closer0752 |
The Neighbors "Hole in your Life"
John Moremen : guitare, Peter Gilstrap : guitare rythmique, Scott Mac Knight : basse/orgue, Steve Woehrle : batterie, tous : chant Produit par The Neighbors. Conception pochette : Steve S. Hole in your Life est extrait de l'album "Famous Potatoes". Famous Potatoes est inédit. |
Closer1253 Test Pressing available at Panik Rds |
Died Pretty "Next to Nothing"
Frank Brunetti : claviers, Mark Lock : basse, Brett Myers : guitare/choeurs, Ronald S. Peno : chant, Chris Welsh : batterie/percussion. Enregistré aux studios Trafalgar en Mai 85 par Alan Thorne. Produit par Rob Younger. Musicien additionnel : Joe Borkowski (violoncelle) Photo recto : Gaynor Grisdale, photo verso : Francine Mc Dougall. License de Citadel (CITEP901), sorti aussi par What goes on (Whatgoes5T) Date du test pressing: 22 octobre 85 Nineteen #18 Monique Sabatier (Novembre 85) : C'est le premier disque de Died Pretty à sortir en France, et pas l'un des moindres. Toujours produit par Rob Younger à qui ils doivent ce son massif, ce maxi 45t, est la suite logique des deux premiers singles des Australiens les plus émotionnels du moment. Des morceaux aux climat très enveloppants. Quand le ciel est dégagé ça donne "Ambergris", une magnifique chanson d'amour qu'on voudrait plus longue ou bien "Plainig days" que le violoncelle et le violon entraînent sur des rivages inconnus. Et quand le temps se couvre, les morceaux plus orageux de la deuxième face. Les ressources de ce groupe-là ? Elles sont nombreuses, à commencer par ce guitariste illuminé qu'est Brett Myers, capable aussi bien de noyer sa guitare dans un torrent de fuzz, que de lui faire prendre des sonorités de sitar. Ronnier Peno ensuite, chanteur généreux, qui ne garde rien pour lui, ça sort à gros bouillons. On pense au Dream Syndicate, pas tellement à cause du style, celui des Australiens est plus brûlant, mais pour l'audace des compositions, cette odeur de mystère et de fascination que le groupe parvient à susciter. C'est tenace. Voilà pourquoi Died Pretty est de ces groupes qu'on garde près du coeur. |
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Batmen "Do the Swamp Rock"
Produit par Lucas Fox. Photo : B. Pila / L. Dardelet |
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Nomads "She Pays the Rent"
Produit par 4-Eyed Thomas. Enregistré aux studios Mistlur 09/85 par Dagge Lundquist. Mind Blowers : cors. Conception pochette : Ed. Graphique : Amba. License de Tropas Nomadas Rds. Sorti également par Wire TNMS-66, en 7" par Amigo AMS166 Nineteen #18 Benoit Binet (Novembre 85) : The Nomads are back. Quatre z'yeux à la production et une myriade d'autres sur la pochette de ce maxi-trois titres. Un disque placé sous le signe de l'ouverture : cuivres, bruitages en tous genres ... les Nomads prépareraient-ils leur reconversion ? Possible, mais que le fan se rassure, les Nordiques sont toujours les maîtres du Son et leurs guitares ne semblent pas prêtes à baisser le pavillon. |
Closer0756 Closer1256 |
Elliott Murphy "Texas"
7" : Texas / Out for the Killing Produit et arrangé par Jerry Harrison. Enregistré aux studios DV, Milwaukee WN, par David Vartanian. Ernie Brooks : basse/choeurs. Photo : John Beckett. |
Closer57 Test Pressing available at Panik Rds |
Paul Collins' beat "Long time gone"
Enregistré aux studios E-Z Hire, Londres. Paul Collins : guitare, voix Jim Barber : guitare Paul Bultitude : batterie Steven Huff : basse, voix Date test pressing: 26 octobre 85. Sortie mi-novembre 85. |
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Paul Collins 7" prévu mais peut-être pas sorti. |
Closer59 Test Pressing available at Panik Rds |
Prime Movers "Matters of time"
Cam Auckland : chant, Richard Haughey guitare/choeurs, Jeff Sugarman : basse, Jonathan Sprague : claviers, Dennis Mc Carthy : batterie. Produit par Scot Konzelmann. Mixé par Pat Di Nizio. Producteur chef : Chuck Warner. License de Throbbing Lobster Rds (Bisque 3). Date test pressing: 27 novembre 85. |
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Les Thugs "Never get older" Never Get Older / Sunday Time Never Get Older est extrait du LP Radical Hystery. Sunday Time a été enregistré pendant la même session studio. Etait prévu à l'origine pour ce numéro 61 le premier LP de Decline of the Reptile "The hammer speaks" sorti chez Waterfront (Damp 18). |
Closer62 Test Pressing available at Panik Rds |
Turning Curious "Soul light season"
Turning Curious : Rudd, Scariano, Proeschl. Enregistré aux studios Drive-In, Winston-Salem, NC, par Mitch Easter. Masterisé par Larry Nix, studios Ardent, Memphis, TN. Musiciens additionnels : Mark Rubel (maracas/sitar électrique), Dave Wisniewski (percussions/choeurs) Photos : Della Perrone. Dessins : Berni Proeschl. Peinture : Barbara Enloe à partir d'une illustration de Kate Manche. License de Relapse Rds. Date du test pressing : 4 avril 86. Sorti le 28 avril 86. Nineteen #18 : Mitch Easter a-t'il un génie particulier pour choisir ses victimes, ou est-il un de ces sorciers de la production, capable en un mouvement de manette de transformer le ver de terre en étoile ? Le premier disque de ce combo du Michigan pose une fois de plus la question. Très belle réussite. |
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Died Pretty "Stoneage Cinderella"
Frank Brunetti : claviers, Mark Lock : basse, Brett Myers : guitare & harmonies, Ronald S. Peno : chant, Chris Welsh : batterie/percussions. Enregistré aux studios Trafalgar 11/85 par Alan Thorne. Produit par Rob Younger. Photo recto : Francine Mc Dougall, photo verso : Robyn Stacey. License de Citadel (CIT020). Nineteen #21 (Benoit Binet) : Deux titres qui n'ont donc rien à voir avec l'album. Deux longues complaintes torturées comme celles auxquelles Ron Peno et Brett Myers nous ont désormais habitués. Deux morceaux de Died Pretty en plus, leur quatrième 45t, pour ne pas avoir un trou dans sa collec'. |
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Died Pretty "Free dirt"
Frank Brunetti : claviers, Mark Lock : basse, Brett Myers : guitare/choeurs, Ronald S. Peno : chant, Chris Welsh : batterie/percussion. Enregistré aux studios Trafalgar 11/85 par Alan Thorne. Produit par Rob Younger. Photo recto : Paul Tatz, Photo insert : Francine Mc Dougall, Insert paysage : John Hartley Musiciens additionnels : Louis Tillet : piano (Life To Go) Graham Lee : pedal steel (Through Another Door) Brett Myers : chant principal (Through Another Door) John Papanis : mandoline (Blue Sky Day) Julian Watchhorn : violon (Wig Out/Blue Sky Day) Tim Fagan : sax (Round And Round/Next To Nothing/Through Another Door) 1000 premières copies sont sorties avec en bonus le 45T "Stoneage Cinderella". License de Citadel (CITLP504) et What goes on (GoesOn 7). |
Closer65 |
The Johnnys "Highlights of a dangerous life"
Produit par R. Wilson. Enregistré par John Bee, Tom Colly, Tony Cohen et David Price aux studios Paradise, Sydney & AAV, Melbourne. Mixage final de R. Wilson, John Bee et David Price aux studios Paradise. License de Mushroom Rds. Nineteen #21 (Monique Sabatier) : Y'en a vraiment qui cherchent le bâton pour se faire battre, j'vous jure. Voyez ces Johnnys par exemple, ils se trimballent avec un look de cow-boys et voilà qu'on est obligé, pour parler d'eux, de commencer par une diatribe du genre : "Non, non, ne partez pas ! ce ne sont pas de revivalistes country". Oh, ils font bien un peu dans le genre à l'occasion, témoin ce "Way of the west" qui parle de cavalier solitaire et de soleil couchant, mais ne vous y fiez pas, ceci est le premier Lp d'un combo austral pas si nouveau que ça. Leurs précédents efforts datent en effet de 83 (un premier 45t), et de 84 pour un autre single et un maxi dont on retrouve trois titres ici. Depuis, Roddy Radalj, leur premier guitariste est parti rejoindre James Baker qui, comme lui, avait participé à une première mouture des Hoodoo Gurus. Voilà pour les présentations. L'allusion aux Gurus est quant à elle moins gratuite qu'elle n'en a l'air : Comme eux les Johnnys révèlent un penchant pour la multiplicité des influences : les reprises d'abord. qui vont de Cliff Richard ("Move it") aux New York Dolls ("Showdown" est crédité aux sieurs Gamble et Huff, mais c'est manifestement la version des Poupées qui a inspiré nos cowboys). Le spectre des composition s'étend lui, de morceaux qui sonnent comme des instrumentaux à la Link Wray à ces incursions dans la tribu glitter qui ont si bien réussi aux Gurus. Le résultat est moins maîtrisé, et la production n'a pas l'efficacité soufflante des opus de ces derniers mais le niveau est tout de même très bon et leur "Dead men from Boot Hill" sonne décidément comme une charge de cavalerie. |
Closer0766 |
Les Privés "No time"
Luc : batterie/choeurs Gérard : guitares/chant Jal : basse/choeurs. Enregistré par Eric Grange au studio WW, Paris en août 85. Mixé et produit par Alan Thorne assisté de Darryl Mathe (premier guitariste des Lime Spiders), aux studios Trafalgar, Sydney en septembre 85. (MRR #34) : A good rockin' pop-punk song with '60's influences on the A-side, a more contemporary, ultra-fast paced pop-punk tune on the flip. The latter is pop only in form, as the delivery propels it well into the '80's. (TY) Nineteen #19 (Jean-Luc Manet) : Bad Brains, Fixed Up, Batmen et maintenant Les Privés : Closer continue son opération de déchiffrage au royaume des power-trios locaux. Toujours la même devise : sueur'n'soul cette fois une voix tonique qui n'est pas sans rappeler les accents colorés d'un Dominique Laboubée surspeedé, et une production "à l'Australienne", vitaminée, équarrie au rabot, de Darryl Mather et Alan Thorne. Orléans, Paris, Sydney : les Privés prennent leurs marques et réussissent avec "No Time" et "Song For Jeff" une entrée en force dans la mêlée. |
Closer0767 |
Miracle Legion "Little drummer boy"
Enregistré aux studios Presence en Novembre 1975. Produit par Bradlee (Morrison). Pochette : Kaney & Huey. License de Incas Rds |
Closer68 Test Pressing |
Les Thugs "Radical Hystery"
Enregistré près de Rouen en Janvier 1986 en 10 jours sur 16 pistes. Prise de son Franz Damame. Production Les Thugs. Sortie en mars 86 en France. Sorti également par Dikeoma Diovasis en Grèce. Test pressing: 5 février 86. Test Pressing info: Each member of Les Thugs has been banging on his own instrument since 1977. At this time they decided that rock'n'roll was just 3 chords and these 3 chords were great! So, from a band to another they finaly made it right with these fucking 3 chords. In April 1983, they decided to make that noise under the name of: Thugs. Christophe (drums), Gerald (bass), Thierry (guitar) and Eric (guitar, vocal) all love rock'n'roll and the famous E chord! To this date they have been playing more than 50 gigs full of 1977 energy through the real roots of 50's rock. Frenetic Dancing on french label Gougnaf Mouvement out in January 1985 was their first single and first success through the world. Criminal Damage used them for the Raw Cuts Vol. 1 compilation; Greg Shaw used their song Femme Fatale for Battle of the Garage vol. 4. And of course, they've been signed by Closer Records for a mini L.P. recorded in January 1986: Radical Hystery. And it's just the start... Nineteen #20 Antoine Madrigal (Juin 86) : Radical hystery ! Où ont-ils vu jouer ça ? Les Thugs sont-ils des barjots ? Ou les derniers terroristes infiltrés dans nos rangs sur ordre de l'internationale rock pour faire exploser nos méninges ? Comme si le "Frenetic Dancing" de leur premier 45t n'avait pas suffi, les voilà qui reviennent à la charge, tels les T-42 rouges dans Berlin en flamme (ou était-ce Budapest, ou Prague ?), avec cette fois-ci huit titres d'affilée. Et l'urgence est au rendez-vous. Pour le single, on pouvait excuser ça par des conditions d'enregistrement précaires ou l'impétuosité d'un jeune groupe, mais ce coup-là ... Il faut bien parler d'entêtement. Ce son monstrueux n'était donc pas le fruit du hasard. Les Thugs n'étaient pas innocents. |
Closer69 LP Closer69 CD |
Fixed Up "Vital hours"
CD Bonus tracks : Borderline case / Who is innocent ? / What you mean to me / On your line / New two / Riff bang pow / 40 days - 40 nights (live) / Things get better (live). François : guitare/chant, Mephisto : basse/choeurs, Sylvain : batterie/choeurs Produit par Jim Dickson & Rob Younger. Enregistré au studio Digital Audio par Alan Thorne. Mixé au studio EMI 301, Sydney, mi-86 par Tony Espie. Masterisé par Leon "Gold Cut" Zervos. Musiciens additionnels : Diane Spence : saxs, Kathy Wemyss : trompette, Wayne Freer : basse/trombone, Bill Gibson : voix arrondie Photos + artwork : Robyn Stacey, Robert Street, Michelle Hyland sorti également par Citadel CITLP507. (source CD : http://sonsofthedolls.blogspot.fr) Nineteen #22 Benoît Binet (Mars 87) Quel que sort l'angle sous lequel je l'envisage. ce nouveau Fixed-Up me remplit d'aise. D'un strict point de vue de consommateur, Vital Hours répond a ce que l'amateur le plus exigeant pouvait attendre de ce deuxième album : une production compétente, un conditionnement soigné et entre les deux, les trois Fixés qui s'agitent comme des beaux diables et se débrouillent comme des chefs au milieu des gros moyens (gros en regard de ce qui se pratique habituellement dans le rock français) mis en oeuvre cette fois-ci. Je mets l'aiguille au début de la face 1 et j'envoie la sauce. De gros flashes bien purple me sautent au nez. Première constatation : mes craintes de les voir équarris par les studios australiens se font toutes petites et vont se faire oublier en grommelant derrière la pile de vieilles colonnes rock de Libé qui traîne dans le bas de la bibliothèque. Deuxième constatation, surprenante : ce premier morceau du disque ressemble peut-être plus à du Feelgood que tout ce que Fixed Up a sorti depuis "I'm so glad to see you go". Pas le Doc efflanqué des années Wilko, plutôt celui hargneux et sûr de lui de la période "A Case Of The Shakes", drivé par Gypie Mayo et produit à l'énergie par Nick Lowe. Je voudrais pas, encore qu'il n'y ait nulle honte, relancer dans les pattes des Fixés une comparaison que tous les feignants leur ont collée sur les reins pendant trop longtemps (qui plus est, c'est juste ce morceau-là qui me donne une bouffée de réminiscences. Le reste du disque ressemble autant à du Lee Brilleaux que Stéphane Saunier à Jake Riviera, ha ! ha ! ha !), mais c'est vrai qu'ils sont passés par là et que l'influence en question fait autant partie de leur identité que leur fascination plus récente pour une partie de ce qui se passe aux antipodes. En fait, c'est précisément cela que je trouve excitant chez Fixed Up aujourd'hui, cette façon d'accumuler les références dans un petit coin de leurs caboches de Havrais (Feelgood, les sixties anglaises, le Detroit Sound revu et corrigé par l'Australie, même le passé punk de certains d'entre eux a laissé des traces) pour en tirer une musique qui ne ressemble à rien d'autre qu'à du Fixed Up. Maintenant, quand ou considère le truc dans le contexte du rock francais d'hier et d'aujourd'hui, c'est plus seulement un très bon disque qu'on a entre les mains, c'est une fichue pierre d'angle, une galette qui vu faire date. Même pour ceux qui n'accrochent pas plus que ça à ce qu'ils font, il y aura désormais un avant et un après Vital Hours. Quoi qu'on pense de l'album, voilà un groupe de ce pays, qui a commencé comme n'importe quel combo de l'Hexagone, au ras des pissenlits, avec pour seul atout un manager têtu qui ne les a jamais laisses se complaire dans l'auto-indulgence, et qui en quatre ans de travail ininterrompu sort, par ses propres moyens, un un disque qui, considéré du point de vue des morceaux, de la production, de la pochette, de la pochette intérieure, n'a rien à envier à personne. Avant eux des Bijou, Dogs, Little Bob avaient déjà sorti des disques ronflants, mais il semblait bien que pour en arriver là l'aval financier d'un gros label était indispensable. Les Fixed Up prouvent aujourd'hui le contraire. Le désintérêt du bizness pour le rock français et le manque d'argent qui affecte la scène ne sont plus désormais que des mauvaises excuses, Vital Hours a monté la barre d'un cran : il n'y aura pas de retour en arrière. Pour en revenir à Fixed Up, il va maintenant être intéressant d'observer la façon dont le groupe va enchaîner sur l'étape suivante. Maintenant qu'ils sont allés jusqu'au bout de leur ambition. maintenant qu'ils n'ont plus rien à prouver, ni à eux, ni aux autres, maintenant qu'ils ont les coudées franches, comment vont-ils tirer parti de cette liberté nouvelle ? Réponse au troisième album. |
Closer0770 |
The Johnnys "Injun Joe"
Enregistré en 85 aux studios Paradise & AAV par Tony Cohen, assisté de Tom Colley. Produit par Ross Wilson. Mix final : John Bee. Conception pochette : Richard Allan. License de Mushroom Rds. |
Closer0771 Test pressing |
Batmen "Get on your knees"
Enregistré au studio Le Chalet par J.M. Sigrist. Mixé au studio Daylight Recording par Ian Dent. Conception pochette Chef Bob Productos. Produit par Stéphane Saunier. Test pressing : 5 février 87. Sortie mi-mars 87. Nineteen #23 Benoît Binet (Juin 87) : Avec sa face A qui pète le feu, le nouveau 45t des Batmen est le genre de single pour lequel n'importe quel groupe français serait prêt vendre son âme. Ceci dit, aussi bonnard que soit "Get on your knees", il n'est pas sans mériter également quelques réserves. Comme la production qui a ses hauts et ses bas, ou la B-side (seul morceau signé des Batmen dans l'affaire puisque le recto est emprunté à un improbable groupe espagnol sixties, Los Canarios) qui sonne vraiment léger à côté de ce que le morceau peut donner sur scène. Plus gênant en ce qui me concerne, le fait que pour sortir leur meilleur disque à ce jour, les Batmen aient dû se replier sur une approximation de leur son live. L'album avait ses défauts, mais il avait au moins le mérite de présenter de façon à peu près lisible ce qui pour moi est la vraie force de ce groupe : leur talent d'écriture et de composition. De ce côté. "Get on your knees" constitue un peu un recul. Dommage. Cela bien entendu, ne vous dispensant en aucune façon de garder les Batmen en bonne place dans la courte liste de vos all time french favorites. |
Closer72 |
Les Privés "Explosive mood"
Luc : batterie/choeurs, Gérard : guitares/chant, Jal : basse/choeurs. Enregistré par Andy Le Vien aux studios RMS, Londres Produit par Alan Thorne, aux studios Trafalgar, Sydney, février 87 Photo recto : Samuel "Milouf" Roux. |
Closer0773 |
Fixed Up "One Night Stand"
François : guitare/chant, Mephisto : basse/choeurs, Sylvain : batterie/choeurs One Night Stand est extraite de l'album "Vital Hours", Katy Wemiss (trompette), Dianne Spence (sax) Wayne Freer (trombone) Borderline Case est un extrait inédit des sessions de l'album. Produit par Jim Dickson & Rob Younger. Photo recto : Robyn Stacey, photo verso : E. Levilly. Lettrage : Alph, conception pochette : HLM. sorti également par Citadel CIT029 (One night stand / Purple flashes). Nineteen #23 Benoît Binet (Juin 87) : Le 45 t, de la tournée, avec comme toujours chez Fixed Up - le groupe qui ne se fout pas de son monde - un inédit de bonne facture, "Bordeline case". |
Closer74 |
Happy Hate Me Nots "Scrap"
Paul Barwick : chant/guitare Christian Houllemare : bassechoeurs Tim Mc Kay : guitare Mick Searson : batterie Produit par Alan Thorne et Happy Hate Me Nots Enregistré aux studios Trafalgar en novembre '86 sorti également par Waterfront. |