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Closer01 Test Pressing | The Barracudas "Mean Time" Grammar Of Misery / Bad News / I Ain't No Miracle Worker / Be My Friend Again / Shades Of Today / Dead Skin / Middle Class Blues / You've Come A Long Way / Ballad Of A Liar / When I'm Gone / Eleventh Hour / Hear Me Calling. Jeremy Gluck : chant, Robin Wills : guitare/chant, Chris Wilson : guitare/chant, Jim Dickson : basse/chant, Terry Smith : batterie/percussions, Peter Gage : claviers. Produit par Peter Gage. Enregistré aux studios Starting, Ascot en octobre et novembre 82 par Mike O'Donnel. Mixé aux studios Berwick, Londres. Photo recto : Alain de la Motte. Conception pochette : Dominique Duprez. Coordination : Tony Gould. Ressorti en LP par Fingerprint (FingLP003) et Scarce Twin, et en CD par Mau Mau (CD641). Nineteen #03 mars-avril 83 : Comment pourrais-je dire du mal d'un disque qui accompagne ma journée, successeur dans mon coeur à tous les Stones, Kinks, Who et autres chères vieilleries ? Je m'avoue incapable de le chroniquer, mais je peux affirmer que les Barracudas ne font plus du Revival, car ces 12 titres les inscrivent directement au sommet, dans les classiques. J'ose ainsi l'anathème : ils sont les Groovies des 80's ... |
Closer02 mini LP Closer02 CD |
Bad Brains "Legends From The End Of Time" Legends From The End of Time / Watching Changes / Don't Need Your Lovin' / Glad To See You Go / Hanging Around / Boretown. Pochette recto : G-Cappé. Pochette verso : Ph. Poncelet. Musiciens additionnels : Nicky Ash : claviers. Koulla Kakoulli : choeurs (Hanging Around). Conception pochette : Hébert Luc Marie & Roger Legrand. Logo : Alain Chauvet. (source CD : http://sonsofthedolls.blogspot.fr) Nineteen #05 juillet-août 83 : Les mauvaises langues vont encore dire que c'est le genre de disque que tout rédacteur de Nineteen achète les yeux fermés, en raison de la pochette, du nom du groupe et de la reprise des 60's ("Don't need your lovin'", un morceau que jouait le CWB sous un autre titre). Une pochette qui est une excellente introduction à l'écoute de ce disque car à l'intérieur tout y est ; c'est pas du flan c'est du rock : la réponse aux mauvais esprits aux mauvaises langues. Indispensable ; on ne vous dit que ça rien que pour le son. |
Closer03 |
Dream Syndicate "The Days Of Wine And Roses" Tell Me When It's Over / Definitely Clean / That's What You Always Say / When You Smile / Then She Remembers / Halloween / The Days Of Wine & Roses / Too Little Too Late / Until Lately Sorti par Ruby Rds/Slash Rds en 1982 en LP/K7 (92 38441) puis en 1993 en CD (23844-2). Ressorti par Rhino Rds en 2001 en CD (avec des bonus). Nineteen (10/83) : Le fantôme du Velvet Underground remis au goût du jour par l'explosion du punk ne semblait intéresser que la perfide Albion qui nous offrait les Psychedelic Furs, Joy Division, Wasted Youth. Que fabriquaient les Américains ? New York ne nous donnait plus que des adeptes de Ben E. King ou des afficionados de l'avant garde free jazzienne ; la grande cité avait elle perdu la sève qui avait jadis nourri le souterrain de velours ? Où étaient passés les putes les travellos et la dope ? La réponse est arrivée avec un groupe de Los Angeles, un groupe dont le nom sonne flower power mais dont l'esprit n'est pas sur les plages californiennes. Je retrouve tout ce qui m'a fasciné chez le Velvet : l'indifférence nonchalante du phrasé de Lou Reed, le lyrisme de Nico et les trouvailles sonores de John Cale. Même l'atmosphère lourde et brumeuse des couloirs de métro et des avenues bruyantes est présente. Le Dream Syndicate ne pratique pas un fétichisme aveugle et imbécile mais il a réussi à retrouver l'alchimie de N.Y., la foi désespérée et résignée qui l'habite. The Dream Syndicate est là pour prouver que les groupes US ont d'autres soucis que les bagnoles et les filles. Lorsque Nico, John et Lou sont devenus des "European sons", les maquereaux et l'héroïne ont déménagé à Los Angeles. |
Closer004 |
Marc Minelli "Stranded In The City" Stranded In The City / Jungle Twist Enregistré par les Taxi Boys (John Felice : guitare. Matthew Mac Kenzie : guitare. Billy Cole : basse. Ricky Rotchild : batterie). Produit par Willie Loco Alexander. Enregistré en juillet 81 au Sound Design Studio, Burlington, MA. |
Closer05 |
Bruce Joyner & the Plantations "Way Down South" Winds Of Change / I Believe / Wastelands / On The Other Side Of The Tracks / Restless Society / Liars / Dream Lovers / Feel The Rhythm / Out On A Limb / It's Cold At Home / Until You Cross The Line / Down In The Boomdocks / It Took Only One / It takes a Woman To Make A Man Cry. Dave Greene : guitare, Jim Itkin : batterie, Tom Woods : claviers, Bob Watts : basse, Bruce Joyner : chant. Produit par Greg Shaw et Bruce Joyner. Enregistré par John Hemming en Juillet 83. Conception pochette & photos : Melinda Manion. Artwork : Diane Zincavage. Composition : Paul Grant. License d'Invasion Rds (INV05). |
Closer06 |
The Barracudas
Looking At You (Wills) Rond central gris sans le logo Closer. |
Closer07 |
Droogs "Heads examined"
Ric Albin : chant/harmonica, Roger Clay : guitare, David Provost : basse, Phil Cohen : batterie/tambourin Musiciens additionnels : Steve Liberty : basse (Born To Be Wild), Adrian Foltz : batterie, Tom Musick : basse (Garden Of My Mind/Only Game In Town) Enregistré et mixé aux studios Track Record, 5429 Melrose Ave., Los Angeles CA. Garden Of My Mind/Only Game In Town enregistrés et mixés aux studios Rufus. 98 Steps / You Must Be A Witch remixés aux studios Can-Am, Tarzana CA. Enregistré par Fred Ampel, Roger Clay. Sorti en auto-production sur Plug-n-socket en 2 EP : 4t (PNSEP 101) 1983 : 98 Steps / You Must Be A Witch / Train She's On / Born To Be Wild 4t (PNSEP 006) 1981 : Only Game in Town / Garden of My Mind Nineteen #09 (avril-mai 84) Benoît Binet : Pour ceux qui ont toujours en tête le sympathique bordel de "Walkin' shadows", (aujourd'hui réédité sur le même label), les Droogs vont sans doute devenir un groupe à suivre de très près. Difficile en effet de ne pas penser aux Dogs avec ce mini LP ; même son puissant et sombre, même harmonica aigre. Seule la voix tranche nettement avec les Rouennais, plus ample que celle de Dominique, américaine quoi. Une excellente reprise du "You must be a witch" des Lollipop Shoppe, une, moins impérissable, de "Born to be wild", les Droogs ont ce qu'il faut de lettres pour jeter quelques points de repère sur leur musique, mais la force des originaux montre qu'ils ne sont pas de ceux qu'on enterrera sous les hauts faits de leurs prédécesseurs. |
Closer08 (LP) Closer08 (CD) |
Dickies "Stukas over Disneyland" (LP/CD)
Leonard Grave Phillips : chant et piano, Stan Lee : guitares, Scott Sindon : guitares/choeurs sur 1/2/4, Steve Hufsteter : guitare sur 6/7/8, Enoch Hain - guitare sur 8, Laurie Buhne basse/choeurs sur 7/8, Billy Club : basse/chant sur 4, Chuck Wagon : batterie/choeurs sur 1/2/4, Karios Kaballero : batterie sur 3, Jerry Angel : batterie 5/6/7/8. Face A produite par Robin Geoffrey Cable, enregistrée aux studios Wizard, Hollywood CA (septembre 1980), et retouchée aux studios Cherokee and Perspective. Face B produit par Ed Stasium, Liam Sternberg, et Sir Ronald Powell Hitchcock, enregistrée aux studios Eldorado, Hollywood CA (janvier 1983). Ingenieur du son Ed Stasium. Sorti également par par Overground (Over76 LP/CD), PVC (6903 LP), Restless (7 71147-1 LP, 7 71147-2 et 772 247-2 CD, K7 7 71147-4), TripleX (TX51265CD) Nineteen #10 (juin-juillet 84) Monique Sabatier : Des facétieux ces Dickies, les Riri, Fifi, Loulou du rock reprennent Led Zep en 84 ? ll fallait oser incruster ce solo de guitar Héro sur fond de rythme punk ; mais ce n'est pas le genre d'outre—cuidance qui peut arrêter ces types aux vieilles accointances punk. Les Dickies ont plus d'un tour dans leur sac et avec ces têtes de rigolos ster Captain Sensible ils ont des compos qui, mine de rien, chatouillent mon côté Nerves-addict. Sans blague, à part cette version frénétique de "Communication breakdown" et un autre morceau un peu excité (“She's a hunchback“), le reste c'est de la vraie belle pop vitaminée. Qui peut croire en voyant leur photo que c‘est eux qui ont composé "Rosemary", un morceau comme Paul Collins rêve d'en pondre un tous les jours. Leur "Pretty, please me", mélodieux et carré fait la nique aux Greatest Hits de Jack Lee, et les Stukas qui arrivent sur Disneyland sont accueillis par des choeurs de surfers. Ce disque est vigoureux en diable, frais et malicieux. A prendre au premier degré, celui des fourmis dans les jambes. |
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The Barracudas "Endeavour to Persevere"
Jeremy Gluck, Robin Wills, Chris Wilson, Jim Dickson, Mark Sheppard. Enregistré aux studios Rockfield par Ted Sharp. Produit par John David. Conception pochette : Assorted Images. Photo : James Murphy. Ressorti en CD par Mau Mau (CD642). Nineteen #07 décembre 83-janvier 84 : Quoi ? Tentative de persévérer ? Qu'est-ce que c’est ce pessimisme ? Je vais essayer de me contrôler pour parler de ce disque sans bafouiller. Plutôt que de vous raconter l'effet qu'il me fait (poils qui se dressent, tête qui s'égare, picotement dans la nuque) je vais vous parler de ce qu'il y a dedans. "Drop out" était enjoué et insouciant, "Mean Time" puissant et mûr, ce troisième album c'est l'accomplissement. "Endeavour to persevere" nous plonge directement dans un univers de guitare, aujourd'hui je ne connais que peu de groupes qui puissent faire ça. Beaucoup de morceaux mid tempo et la plupart sont sur la première face qui contient une ballade "The world turned upside down" et un morceau à l'harmonica dylanien "Song for Lorraine". Pour secouer cette douce mélancolie qui nous envahit, ils finissent par “Black snake", un morceau magistral, façon Mean Time. Face deux, trève de spleen, les Barracudas envoient le bois avec "The way we've changed", un clin d'oeil au "Then he kissed me" de Phil Spector. "Corrine", un ciel de guitares acoustiques ; "Loosing streaking” fait la nique aux Lords et "Men with money”, la reprise des Everly Brothers nous rappelle si on ne le savait pas que Chris Wilson a travaillé avec Dave Edmunds. "She knows" restera un tube dans mon hit parade personnel et enfin les Barracudas ont enregistré "Barracudas" des Standells. Merci aux Standells d'avoir écrit ce morceau pour nos poissons favoris. |
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Dogs "Different"
Dominique : chant/guitare, Hugues : basse, Michel : batterie. Pochette & photos : J.B. Mondino. Chansons de Dominique Laboulee, publiées par Francis Day, sauf I'm Real / Nobody But Me / Fortune Tells. Sorti par Philips en '79 (9101 234) en LP et picture-disc. Réédité avec "Walking shadows" en 2LP par Skydog. |
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Dogs "Walking shadows"
Dominique : chant/guitare, Hugues : basse, Michel : batterie. Enregistré au printemps 80 à Rennes par J.P. Boyer. Réalisation : Lionel Herrmani. Paroles & musique : Dominique Laboulee, publiées par Francis Day. Photos : Bruno Le Trividic. Pochette : Etienne Robial & Sketch Studio. Sorti en LP par Philips en '80 (6313 058). Réédité avec "Different" en 2LP/CD par Skydog (62236-1). |
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Only Ones "Remains" (LP/CD)
Master & mix de Robert Ash aux Studios Southern. Produit par Robert Ash & Peter Perrett. Peter Perrett : chant/guitare/batterie (6). John Perry : guitare (1/3/4/5/7/9/10), basse (2,4) & claviers (6) Alain Mair basse (1/3/4/6/7/9/10) Mike Kellie : batterie (1/3/4/7/9/10) Gordon Edwards : claviers (1/2/5/8) Glenn Tillbrook : guitare (2/5/8) & choeurs (5) Photo recto : Fin Costello. certains exemplaires ont été vendus avec un 45t gratuit : I Only Wanna Be Your Friend / Broken Arrows / Oh No / Don't Hold Your Breath. Ressorti en LP par Munster Rds. Nineteen #10 (juin-juillet 84) Sylvain Icart : Que ceux qui aiment les belles guitares lèvent le doigt. Ils pourront sécher le cours de maths pour aller acheter le disque. Car c'est un disque de GUITARES ! Ouais man, de belles guitares, des acoustiques, des cristallines, des saturées qui dérapent comme une Lancia au Tour de Corse mais je m'emporte... Résumons nous : John Perry est un guitariste de talent qui a un phrasé "seventies". Ecoutez "river of no return" et "hope valley blues", on le soupçonnait d‘avoir bien écouté le Mick Taylor des Stones. Oh, ne vous attendez pas à un disque bourré de riffs saignants, l'ensemble est plutôt doux, avec de temps en temps un piano rythmique mais cool, style fin de soirée romantique avec un zeste de perversité. Le tableau ne serait pas complet si on oubliait de dire que Peter Perrett, avec sa voix de Lou Reed période Velvet, vous susurre des choses à faire mouiller vos petites culottes. PS : ce sont des chutes de studio d'un groupe aujourd'hui défunt, mais quelles chutes, elles font mal et on en redemande. |
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Nomads "Where The Wolf Bane Blooms"
Nick Vahlberg : guitare/chant, Hans Ostlund : guitare/chant, Tony Carlsson : basse, Ed Johnson : batterie. Produit par 4-Eyed Thomas. Enregistré aux studios Mistlur en Octobre 83, par Dagge Lundquist. Musiciens additionnels : Frank Minarik (orgue/percussions), Kissettes (choeurs) Photo : Calvero. License de Amigo (AMMP302) Nineteen #10 (juin-juillet 84) Alain Feydri : He bien depuis la grande époque du Lea Riders Group, d‘Ola and The Janglers, des glorieux Shamrocks et de leur inoubliable “Cadillac” on ne peut pas dire que les suédois se soient montrés envahissants côté "beat music", sorti des écoeurantes sucreries d'Abba, hors sujet et de curieux flambeurs d‘Hanoirock, je ne vois vraiment pas grand chose. Et ce disque six titres des Nomads est d'autant plus une surprise, que rien, a vrai dire. ne laissait prévoir un truc aussi fort, aussi impressionnant, qui vous pète à la tête comme un cocktail trop bien dosé, pour des mecs sortis d'on ne sait trop où (déjà deux singles derrière eux, me glisse Tatane). Vraiment ces vikings ont mis le paquet ! Il y avait bien eu cette reprise des Sonics "Have love will travel" sur "Rebel Kind", comme un avertissement sans frais mais là pfuiiitt !!! Quelle dégelée. Il y a aussi des reprises sur “Where the wolf..." mais plus violentées que reproduites comme ce "Downbound train" de Chuck Berry ou le "Five years ahead of my time" des Third Bardo dans une version toute aussi turbulente que celle des Cramps, et, vous en conviendrez, ça n'est pas une mince affaire, le tout est à l'avenant, carrément de la dynamite!!! Ecoutez un peu “The way you touched my hand" qui ouvre la face A pour voir et s'ils terminent ce 45t par "Don‘t need your lovin", le manifeste parfois rabaché du Chocolate Watch Band, ils ont le bon goût de le rebaptiser de son nom d'origine "Milk cow blues" et de créditer ce bon vieux Sleepy John Estes, et même si c'est une erreur (Estes c'est pour le morceau de Cochran, là l‘auteur est un certain Arnold, il y a deux "Milk cow blues", ah ! ah !), c'est une preuve de savoir vivre, pas vrai ? Quand je vous aurais dit que Closer, sur la pochette. nous offre la photo des quatre cinglés, à la différence du pressage suédois, vous n'aurez plus qu‘à bénir vos parents d‘être né français et a espérer bien fort que ces Nomads, pour ne pas faire mentir leur patronyme, quitteront leur lointaine contrée pour une virée dans nos collines, ce disque promet un chahut mémorable. |
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Richard Barone & James Mastro "Nuts & Bolts"
Produit par Richard Barone et James Maestro avec Mitch Easter. Enregistré au Drive-In Studio, Winston-Salem, NC. Sorti également en LP par Passport (PB6021) aux Etats-Unis. Nineteen #11 (septembre-octobre 84) Alain Madrigal : Avec leurs têtes BCBG, nos deux acolytes nous pondent des petits rocks, des ballades avec des arrangements variés, il y a même des violons et beaucoup de guitares accoustiques. Ils font dans le pop rock bien ficelé et chose rare sans jamais vraiment tomber dans le sirupeux, un peu dans la veine de certains Beatles ou de Squeeze. Une face pour chacun c'est peut-être bien pour les egos mais pas trop pour l'unité du disque car on se met obligatoirement à comparer. Et personnellement je préfère la face de Barone que celle de Mastro qui a parfois des réminiscences Brian Ferry sans Roxy Music. |
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The Barracudas "Stolen Heart"
Stolen Heart / See Her Eyes Again / Be My Friend Again (démo) (12") Jeremy Gluck, Robin Wills, Chris Wilson, Jim Dickson, Mark Sheppard, Tony Spath : claviers. Stolen Heart enregistrée au Britannia Row par Tim Dewey & Tony Spath. Produit par Roger Bechirian. See her eyes again est extrait de l'album "Endeavour to Persevere". Be My Friend Again : version démo originale, enregistrée aux studios Denmark et produite par Herb Denning en Mai 82. 7" avec un rond central rouge. Nineteen #12 (novembre 84) Monique Sabatier : Un seul original sur cet EP mais ce n'est pas avec celui-ci que je guérirais de la forte addiction que j'ai contractée avec Drop Out. Ça démarre sur des notes qui s'égrènent avant de s'épanouir en une gerbe de guitares. Du grand Barracudas. |
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Paul Collins' beat "To beat or not to beat"
Produit par Jon Mathias & The Beat. Enregistré et mixé aux studios The Ranch, NY par Jon Mathias sauf Always got you on my mind à the Power station Paul Collins : guitare, voix Jay Dee Daugherty : batterie Steven Huff : basse, voix Jimmy Ripp : guitare Werner Fritchzing : guitare (Always got you on my mind) Greg Husted : claviers Nineteen #12 (novembre 84) Alain Madrigal : Après un long silence discographique il fallait bien un titre accrocheur et surtout un contenu à la hauteur pour marquer son "retour" en France. Et ma foi, Paul Collins est au meilleur de sa forme, on reconnaît sa griffe dans la lignée de ses albums de CBS : des morceaux de rock'n'roll, de pop sans arrangements pompiers. Cependant "Give me the drugs" est une ombre au tableau, je ne sais pas s'il y a un rapport entre le titre et le résultat mais Paul Collins se laisse un peu aller. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur, il a ajouté sur le pressage français un morceau de plus, "Always got you on my mind" et la pochette est fort belle. |
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Pandoras "It's About Time"
Paula Pierce : chant/guitare/harmonica, Casey : batterie Gwynne Kelly : orgue/choeurs, Bambi Conway : basse/choeurs Enregistré aux studios Silvery Moon, Hollywood CA par Gary Stern. Produit par Greg Shaw & Gary Stern. It's About Time produit aux studios Radio Tokyo par Bill Inglot. Choeurs additionnels : Brian (The Hump, Haunted Beach) Brunck, Greg Shaw, Pandoras (Action Guy). Conception pochette : Diane Zincavage. Photo recto : Frank Gargani. Photo verso : Rob Dixson. License de Voxx Rds Voxx021/VoxxCD2021. Nineteen #13 (décembre 84) Monique Sabatier : A la première écoute de ce disque, on rigole bien, elles sont complètement barjot, cest pas toujours bien mais on se marre d'entendre tous ces clichés psyché punk poussés à fond les manettes, elles sont allées jusqu'à pomper la pochette de Gloria des Shadows of Knight. Deuxième écoute : un léger agacement commence a vous chatouiller les nerfs, quoi, elles signent ça ? elles sont gonflées ! et ça défile, des plans entiers piqués aux Stones, Standells, Easybeats, Beatles... Paula Pierce, qui écrit tous les morceaux, est très prolifique (elle écrit aussi la plupart des titres de l‘album de Action Now) mais elle devrait faire moins et mieux. A tout prendre j'ai quand même un petit faible pour les quelques morceaux pop de l'album, "It‘s about time" par exemple est bien tourné et tellement plus agréable que toutes les lourdeurs dont l'album est lesté. |
Closer18 |
Eyes of mind "Tales of the Turquoise Umbrella"
Jamie Phelan : guitare electrique et accoustique/chant, Mark Kuhlman : claviers/choeurs, Rick Tracy : basse, Troy Howell : batterie. Produit par Marc Wirtz. License de Voxx Rds Voxx200.016 (LP). |
Closer19 LP Test Pressing Closer19 CD |
Fixed Up "s/t"
CD Bonus tracks : I'm so sad to see you go / I can't sleep / Take a look at me / Miss T. / You can count me in ! / What I'm telling you / Fixed Up. (source : http://sonsofthedolls.blogspot.fr) François : guitare/chant, Sylvain : batterie, Mephisto : basse Produit par Larry Wallis (sauf les morceaux bonus CD). Enregistré en août 84 au studio Flame, Londres, par Alec Hawkins (5 jours d'enregistrement, 2 de mix). Master au Sound Clinic par John Dent. Conception pochette : City Slang/Fixed Up/HLM. Photos : City Slang. Date du test pressing : 25 septembre 1984. "Bottle up and go" reprise de John Lee Hooker, "Mojo woman" de Wicked Pickett, "Good times" des Easybeats, "Take a look at me" de Mr Lucky and The Gambler. Nineteen #12 (novembre 84) Alain Madrigal : Imaginez le tableau : d‘un côte le bassiste et le batteur assurant un beat d'enfer, souriant ironiquement face au seul guitariste-chanteur qui doit faire un boucan pas possible pour les couvrir ; et derrière la vitre du petit studio, le manager qui s'agite "Vous ne sortirez d‘ici que lorsque vous aurez fait le meilleur disque de rock & roll". Les Fixed Up démarrent sur les chapeaux de roue dès les premières mesures de "Things get better" le passage calme du morceau est là pour mieux nous faire apprécier l'entrée en matière : voix rapeuse, guitare concise, basse bien ronde et batterie imperturbable qui pulse un rythme soutenu pendant les douze morceaux. Et il n‘est pas question de faiblir. "I can't stand it" et "Something right" sont un régal ; leur version de "Good times" pourrat même barrer la route à un éventuel come back des Easy Beats. Ce premier album des Havrais est taillé dans un bloc imprégné d'un rhythm'n'blues à la fois brut et swinguant et si les reprises de Wilson Pickett ("Mojo Woman") et de John Lee Hooker ("Bottle up and go") font partie du patchwork des influences du combo, les compositions personnelles ne dépareillent pas devant celles de leurs maîtres à rocker. La production est sobre mais redoutable, Larry Wallis a été assez impliqué dans le rock pour savoir ce qu'intensité veut dire car il n‘est pas non plus question d‘utiliser les finesses du studio pour meubler, juste du coeur au ventre et du feeling avec quelques choeurs et clap clap. Pour l'énergie les Fixed Up ont celle des psyché-punks et pour la rythmique ils ont le beat des pub rockers sans la lourdeur des besogneux du boogie. Mais je crois que la force des Fixed up réside aussi dans le groupe lui-même et sa détermination. Autant ils peuvent être sympas dans la vie, autant ils sont intransigeants sur leur musique et la manière de la jouer ; s'ils sont entrés en studio c'est qu'ils se le sentaient, ils ne sont pas le genre à faire des concessions pour avoir du succès. Ce disque sent la passion, l'obstination et la sueur : Fixed Up, le rock'n'roll tel qu'il devrait être... pour le plus grand plaisir du public. |
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Nomads "Temptation pays double"
Nick Vahlberg : guitare principale (Don't Tread On Me) Hans Ostlund : guitare principale & fuzz Tony Carlsson : basse/choeurs (I'm Not Like Everybody Else), Frank Minarik : farfisa/orgue/tambourin/maracas Produit par 4-Eyed Thomas. Enregistré aux studios Mistlur en Septembre 84, par Dagge Lundquist. Musiciens additionnels : Joakim Tärnström : guitare slide (Strangers Blues) Mats Jernström : choeurs (Don't Tread On Me) Photos : Calvero. Direction artistique : Richard Torell. License de Amigo (AMMP304) Nineteen #13 (décembre 84) Benoit Binet : Pôle nord : les Nomads sont grands ! Des roaring 60‘s rarement groupe récent aura su tirer autant la quintessence la plus élémentaire, la plus brutale, la plus fondamentale. Il faut les entendre radicaliser Elmore James, ou redonner un sens à un des morceaux des Kinks les plus éculés qui soient. Pour sûr, qu'ils ne sont pas comme tout le monde ! Pôle sud : malheureusement, "Temptation" se ressent aussi des faiblesses que le groupe trimballe encore. De leur propre aveu, les Nomads ne sont pas des grands rapides pour composer. D'où sans doute, le déséquilibre du disque entre trois originaux et quatre reprises. Le problème, c‘est que sur leurs trois morceaux, les suédois en ont deux qui paraissent un peu légers : "Rat fink a boo-boo" est un instrumental un peu facile, et "Real gone lover" ne convainc pas totalement. Heureusement, il y a "Where the wolf bane blooms" (le morceau), et celui-là seul suffirait à ce qu'on se fende de quarante balles : un lyrisme nocturne sans retenue aucune, un chanteur avec juste ce qu'il faut de grandiloquence, merde, ça pourrait être le "Born to be wild" des taïgas. Attendez que l'hiver arrive, que tombe la nuit, que souffle le vent du nord. et que les grands loups gris rodent dans les rues. |
Closer21 |
Paul Collins' beat "All over the world"
Référence Closer21 au lieu de Closer0721 alors que c'est un 45T Rond central rouge sans le logo Closer. Titres extraits de l'album "To beat or not to beat". Design : Gérard Rabel (IAS image). Photo : David Gahr. |
Closer22 |
Greetings From The Sunny Beach (Compilation LP)
Barracudas Stolen Heart Dream Syndicate Tell me it's over Nomads Teenage letter Bad Brains Hanging around Eyes of mind Drama drama Paul Collins' Beat Always get you on my mind Richard Barone I've got a secret Dickies Stukas over Disneyland Pandoras You don't satisfy Only Ones Prisonners Fixed Up Miss T Test Pressing : 19 décembre 84 |
Closer0723 Test pressing |
The Pandoras "Hot generation"
Mélanie : clavier/voix, Paula : guitare/voix Julie : basse/voix, Karen batterie/voix Enregistré aux studios Silvery Moon, Hollywood CA par Gary Stern. Produit par Greg Shaw. Conception pochette : Diane Zincavage. Photo recto : Theresa Kereakes. Photo verso (12/10/84 au Irving Plaza NY) : Monica Dee Sorti aussi par Voxx (Voxx 1007). Test Pressing : 19 décembre 84. Nineteen #15 Benoît Binet (Avril 85) : L'album des Pandoras ne vaut pas tripette [NdF : la critique est un peu raide], à moins que sous ne considerériez la libido comme un l’acteur d'indulgence critique. Mais ce qui peut apparaître indigeste en trente cm, devient parfois tout à fait agréable sur 17. "Hot generation" est un hymne garage des plus plaisants ; et les fans des Fuzztones pourront trouver leur compte sur "You don't satisfy". Si ce n'est en détaillant la pochette. |
Closer24 |
Bruce Joyner "Slave of Emotion" (LP/CD)
Bruce Joyner : chant/claviers/harmonica, Glenn Heald : batterie, Tom Woods : basse, Dave Greene : guitares. Produit par Bruce Joyner et Frank Beeson. Enregistré aux studios Hitman, Hollywood CA, en Septembre 84 par Tom Byars. Technicien batterie : Charles Xavier. Musiciens additionnels : Pat Shea (guitare supplémentaire) M. Manion/Dave Greene/Frank Beeson (cris sur After I Dream) Concept pochette et photos : Melinda Manion. Nineteen #15 Alain Feydri (Avril 85) : Bruce Joyner joue cartes sur table. "Slave of emotion" a-t-il baptisé son nouvel album. Esclave de l'émotion, ça a le mérite d'être clair et de refléter parfaitement le climat d'un disque où sa voix à fleur de peau chavire sur des mélopées alanguies, dérape sur des refrains nerveux, mais n'oublie jamais la pulsion essentielle, cette émotion qu'il revendique comme un tourment. Les Unknowns ne sont pas si loins que ça, même si les éclairs de Mosrite ont disparu pour laisser place à un tapis sonore plus épais, plus tranquille, où les instruments illustrent plus qu‘ils ne participent. "Slave" est bien le disque d'un chanteur, et les Plantations (Georgia on my mind !) sont à son entier service. bien emmenés par le guitariste David Greene qui participe d'ailleurs activement à la composition et qui s'offre, morceau après morceau, des seconds rôles qui devraient lui valoir un Oscar. Notez sa concision dans "Home is where my heart is (bleeding)" qui ouvre la face 1, son sens du drame dans "Bobby ran away" couronné d'un chorus haletant, ou ce sens de l'histoire quand au détour du "I still miss someone" de Johnny Cash, seule reprise du disque son drive sautillant évoque sans en avoir l‘air Buddy Holly, l'idole de toujours. Le disque est du reste truffé de morceaux superbes. "Shadow lullabye" dont on se laisse pénétrer par la conquérante sérénité. "The snakes are coming down" poisseux et malsain. où la voix de Bruce ramène à la vie ces prêcheurs illuminés ("Snake is inside you my son !"), ces Elmer Gantry à la dérive qui ont tant imprégné ces terres du Sud. C'est sans doute à ce titre, qu'on a droit aux colonnades rococo et enserpentées dessinées sur la pochette. Mais, que ce soit grace à cette complainte fataliste, qu'est "Pleasure and pain", ou à ce qui est peut-être le joyau de l'album, un "After dream" dont l'irréprochable construction laisse pantelant, "Slave of emotion" est sans nul doute un disque peu commun, bien à l'image de son étrange géniteur. Laissez vous tenter. |