"La danse de la nuit" chant indien nord-américain ouvre l'album.


@Dead Dreams 
 
What are you waiting for ?
What are you working for ?
They show you all these treasures
And nothing in your hands
Dead dreams in your mind

What are you waiting for ?
What are you living for ?
They show you all these treasures
And nothing in your life
Dead dreams in your mind

What are you waiting for ?
What are you fighting for ?
When everything everyday
Is there at the same place
Dead dreams in your mind


Christophe (LDJ HS) :
On dit parfois d'un mec qu'il se range des mobylettes
ou il vieillit, et je pense aux rêves qu'on a en étant
enfant ou adolescent, rêves d'une vie magnifique, de 
star de cinéma et tout ça, et puis la plupart ont des
vies médiocres par la suite.



@Legal Drugs 

Eric (LDJ HS) :
Ça parle des drogues légales et de l'hypocrisie de la 
société par rapport aux drogues interdites. En fait, c'est
tout un système économique sur lequel ils peuvent faire du
profit. Le fait de fumer des drogues douces, à la limite,
c'est pas dangereux pour la santé, je veux dire, y a pas de
mort, alors qu'avec l'alcool oui ! Il y a donc un problème.
Ca permet aussi de marginaliser toute une partie de la 
population, généralement des jeunes, dans l'illégalité.
Thierry (LDJ HS) :
Il y a un truc qui peut résumer et qui est dit dans la
chanson, c'est que les flics sont tout le temps bourrés ! 
Eric (SMA #3) :
Je pense qu'il n'y a aucune raison de lutter contre les drogues 
douces. Au contraire, je pense qu'il faudrait se battre pour 
qu'il y ait une libéralisation du haschich en France et ailleurs. 
Quand aux drogues dures, c'est un peu le même problème que 
l'alcool. Enfin moi je peux difficilement en parler je n'en ai 
jamais consommé, mais je pense que les problèmes liés à la 
drogue sont plutôt des problèmes de société. Autant il y a des
gens qui peuvent consommer de l'alcool régulièrement sans
être des alcooliques, autant il y a des gens qui peuvent
consommer de la drogue sans être pour cela des junkies finis 
et se tuer avec ça.



@Bad News From The Heart 
 
Down in the streets
Or on the seaside
Watch all these girls
Watch and watch
But never ever touch
All these instant love
Through the eyes
All these frustration
Deep inside
Hidden behind the smiles 

No way to live without love
 The motor of the world
But every day we can hear
 Bad news from the heart

The rules of the game
The speech and beauty
The art of lying
Or join the loosers
Waiting on the sidelines
These girls avoid you
And you know why
The jealous and envy
They drive you mad
And you're looking for fight

No way to live without love
 The motor of the world
But every day we can hear
 Bad news from the heart

Christophe (LDJ HS) :
C'est une chanson sur l'amour ! Le rapport entre les hommes 
et les femmes, enfin en général !! Le pire cliché, c'est que 
souvent l'amour tout le monde y aspire, plus ou moins ouvertement, 
et pourtant, c'est ce qui fait le plus souffrir



@Little Kiddy 

Christophe (LDJ HS) :
Une chanson sur les enfants, les tout petits.
J'aime bien les petits enfants, parce qu'ils débarquent 
tout frais, natures, sans tabous, mais par tout un système
éducatif, on leur apprend à rentrer dans le moule, à devenir
des adultes responsables



@Bulgarian Blues

This is the story
Of Jack the rabbit
Black and crazy
Jumping and kidding
Having fun in the fields

He came in this world
Met a bishop
Shouting one's head off
"Bow before God"
But Jack
Only believd in rabbit

	Listen to this Bulgarian blues
	A story that means nothing

In a garage
Of an unknown city
Started the trial
Of Jack the rabbit
For his insult
To the bishop

Before this scene
Like a Dali painting
Jack started laughing
Like a fool
And the verdict
Was death sentence

	Listen to this Bulgarian blues
	A story that means nothing

Hey Jack it's your turn
You are before guns
The judge was blinkered
He said that you were
A threat
To law and order

But for me you're not dead
And you jump in my head
You are the reason
The reason for my fear
You're the reason
For my rage

That was the story 
Of a black and crazy rabbit
A Bulgarian blues
That doesn't mean  anything

Ce morceau a d'abord été chanté en yaourt.

Eric (LDJ HS) :
Je suis parti sur ce thème-là (yaourt bulgare), sur une histoire
hyper-réaliste, ça veut rien dire quoi ! Ben un peu comme
l'histoire de Lewis Caroll, c'est un lapin un peu frappé qui
arrive sur terre et qui rencontre un évèque qui lui dit 
"agenouille toi devant Dieu" et il répond "j'en ai rien à foutre,
je ne crois qu'aux lapins" et alors il est jugé et fusillé.



@Chess And Crimes 
fichier son .wav 	(from Subpop)
What's your certitude, 
That make you think 
You've the right to use and sacrify
All these innocent lives.
Despite so many crimes,
The general is still alive
And it's always the poor folks
Who die under bombs

Chess and crimes

You've always got good reasons
To work to free the world,
But they are all prisoners
And die and don't know why.
Despite so many crimes,
The old is still alive
And it's always the poor folks
Who die under bombs



Ecrit suite à un attentat contre Pinochet 
(6 gardes du corps tués, Pinochet quelques égratignures).

Christophe (LDJ HS) :
Ce sont toujours les pauvres qui meurent sous les bombes ...
(les attentats) c'est toujours sur les gens qui en chient un
maximum, les prolos, qui se prennent ça dans la gueule. C'est
pareil que dans les guerres où ils servent de chair à canon.
Et même vachement souvent, ceux qui, pour une idéologie 
quelconque font du peuple des martyrs, s'en servent de la 
même manière, même si c'est des indépendantistes



@See You Soon 

In our van
On the road
Drive away
From these electric holidays
It's so hard
Leaving you
Coming home
But even the best things end 
As they say

	You're far from us now all the friends we met
	But still watch the same moon when we hang around at night

Warmy Greeks
Crazy Swiss
Heat of Spain
Thanks for all the fun 
That we had
Memories
And the hope
See you soon
We help us to stand
Our daily life

	You're far from us now all the friends we met
	But Still watch the same moon when we hang around at night

Eric (LDJ HS) :
C'est une chanson sur la tournée, sur la route. On revenait
d'une tournée en Suisse, où l'on s'était bien marrés et le dimanche
on se tapait une journée de camion, Genève-Angers, la ligne
infernale Bourges, Vierzon, Moulin c'est le genre de situation
où t'as les boules, y'a qu'Eric qu'est content de rentrer à Angers
sinon c'est un peu la fin des vacances


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