As Happy As possible CD/cass Sub Pop promo kit :
street date : October 16, 1993.
There is only one truly great rock'n'roll band in
France. They are Les Thugs.
As Happy As Possible is their fourth album,
following their 1989 Sub Pop debut Electric Troubles
and 1990's import-only Still Hungry (reissued on one
CD by Sub Pop last April), as well as 1991's I.A.B.F
on Alternative Tentacles.
Les Thugs have a sound rooted in melodic
hardcore, but their attention to song arrangements,
especially their use of harmonies, is especially
sophisticated. They're, in our opinion, one of the best
"pop/punk" bands in the world. As Happy As
Possible was produced by Kurt Bloch of the
Fastbacks, the American kings of this sort of things, so
you can imagine a match made in cross-cultural
heaven.
Les Thugs will be touring North America from
the album's release through Christmas, including an
extensive tour of Quebec.
Les Thugs will be doing press for this release. They speak good English and are
available for telephone interviews. For more information or to set something up,
please contact Nils Bernstein at the numbers below. Thanks!!
Eric (Feel It #4) :
Il faut prendre "As Happy As Possible" au second degré.
Certaines personnes se sont trompées là-dessus. Ce qu'on
voulait dire, comme à travers l'idée générale du disque,
c'est qu'on est aussi heureux qu'il est possible de l'être
dans ce monde qui est une sacrée merde. C'est donc positiviste
surtout qu'on estime avoir de la chance : on ne vit pas sous
une dictature ni dans un pays en guerre, on est blancs ce qui
est un sacré avantage dans le monde, on n'est ni pauvres ni SDF.
Donc on aurait tort de se plaindre. Mais c'est en même temps un
second degré car malgré tout cela, il y a plein de choses qui
se passent dans ce monde et qui nous font énormement chier et
nous obligent à ne pas nous considérer comme des êtres heureux
tant que la planète ne le sera pas entièrement.
Sub Pop nous avait conseillé de le faire (l'album) plus court.
Ils auraient voulu qu'on garde des morceaux pour la suite vu qu'on
compose très lentement. En arrivant au studio, on avait plein de
morceaux. On savait que ce serait un album plus long mais on ne
s'est pas posé de questions.
Eric (Extra Jazz #24 à propos de la photo de la porte murée) :
C'est une photo que j'avais prise juste à côté d'Angers, en banlieue,
dans une ancienne gare. Je ne vais pas t'expliquer ce que ça veut dire.
Dans le concept de la pochette, "As Happy As Possible", mais ça veut
peut-être dire aussi qu'il n'y a plus d'espoir ... C'est moi qui ai
conçu la pochette avec Christophe. La photo intérieure, c'est nous
qui l'avons prise aussi. Chaque élément a une signification, c'est
évident : la porte, la vue d'Angers derrière les textes ...
On est de cette ville et ça nous concerne. On tient à faire un
maximum de choses par nous-mêmes. La photo, c'était du côté de
Trélazé, qui était la capitale européenne des ardoisières, et où
toutes les mines ont pratiquement fermé. On vit quelque part, une
ville qui s'appelle Angers et ses environs, et nous, on y participe,
ca nous concerne. Le seul message qu'on pourrait à la limite
délivrer, c'est un peu le titre de la compilation "Black et Noir" :
"Enragez-vous !". Il faut réfléchir avoir un esprit critique.
Il ne faut pas tout accepter comme étant la vérité. Il faut aller
voir par soi-même et essayer de récupérer un maximum
d'informations pour réfléchir. En même temps, on ne peut agir
que sur les gens qui nous entourent. C'est le seul message que
nous on peut avoir.
@As Happy As
Sometimes it's hard to wear the mask
When painful names are coming back
Some memories hurt so bad
That we'd just like to hide and cry
And we've been told so many lies
We can't believe in paradise
And because time is passing fast
We dry our eyes and try to be ...
As happy as you can be
When you close the door
And still hear the screams
I guess that man is the only pest
And the white man did never rest
He made a world in his image
Selfish and cruel, hopeless and loud
We know that and we're wandering
Looking for peace, begging for love
Touching somebody else's skin
We don't forget but try to be ...
As happy as you can be
When the sun is shining
On the battlefield
As happy as you can be
When you close the door
And still hear the screams.
@Papapapa
Poverty spreads, heroin bursts
And hunger kills in the Third World
While planet earth is dying
The reach always steal more money
Everybody will agree
That everything is getting worse
I'm worried they should be
But it keeps going just the same
Nazis are back and kicking
And so few stand against it
Workers of the world with reborn flags
Kill each other in civil wars
We feel so smart 'cos we've learnt
That history repeats itself
But what might be the final run
Is now played live on TV
It's coming, it's growing
And we're sitting and watching
It's coming, it's growing
And we're so weak and lonely.
@Harpo's Theme
Kurt Bloch joue du violon sur Harpo's Theme
@Horror Toys
I'm twelve but have no name
I'm in the war
And I'm not a child
I fight for these men
I don't know who they are
I don't know who is right
I'm in the war
I'm not a child
A long time ago they came
They killed daddy and mummy
And they took me away
Now with a gun in my hand
I torture and kill
As they all teach me
I'm in the war
I'm not a child
Red like blood is my future
There's no way back for me
I kill to stay alive
I'm twelve but have no name
I'm in the war
And I'm not a child
I'm in the war
No longer a child
@Biking
I'm breathing
I'm sweating
I'm learning
I'm standing on my wheels, I'm biking
Night and day, any season of the year
And weather, going on
I'm clean
I'm silent
I'm safe
Birds fly along with me, I'm coming
As fast as I can, depending if it's going up
Or if it's coming down
I'm lonely, with the animals
And the car is our enemy
Thanks to my friends
'Cos Giant is with me
And whatever happens they can always
Try to get me
I'm burning
I'm blowing
I'm trying
I'm coing up the hill, I'm biking
By myself, the wind in my eyes, the rain on my face
I'm free
I'm stoned
I'm stuck
The road is high but I'm climbing
As fast as I can, I ride a bicycle I don't need gas
I'm biking in the country
And cities if I have to
It's great, riding free
The wind burning my eyes, and clouds all over
I'm learning, climbing high
I travel 'round my area, SSK49
Thanks to my friends 'cos Giant is with me
And whatever happens, they can always try to get me.
Eric (Extra Jazz #24) :
Musicalement, ça change un petit peu, au niveau des guitares,
de ce qu'on faisait d'habitude. Ça correspond à ce qu'on a fait
sur ce disque-là, il y a des choses qui changent par rapport à
ce qu'on faisait. Christophe est un fan de vélo il adore ça.
Quand il a du temps libre il fait de grandes balades à vélo.
C'est peut-être une certaine façon de faire le vide, de s'évader
du monde qui l'entoure, tout en y étant complètement - t'es remis
à la réalité quand tu te trouves coincé entre deux bagnoles.
Ça pourrait paraître quelque chose d'un petit peu gadget mais
c'est aussi un symbole. Je parlais tout à l'heure d'écologie, on est
dans un monde qui pollue à tire-larigot et le vélo c'est un peu
le retour à la nature, à des choses un peu saines.
Christophe (Prémonition #15) :
On aime tous le vélo, regarder le tour de France, se déplacer dans
Angers ... Mais Biking ne vante pas vraiment notre amour du vélo.
Rien à voir avec "A Paris, en vélo on dépasse les autos". Les paroles
s'attachent plutôt au côté souffrance de la vie avec ses hauts et
ses bas, à l'image du cycliste solitaire dans la montagne. Le vélo
n'est ici qu'une métaphore.
Christophe (Prémonition #15) :
D'ordinaire on a des morceaux et il faut leur trouver des titres.
Quand il y a des paroles, la solution est simple : on choisit le mot
qui revient le plus souvent dans le texte ou le refrain. Avec les
instrumentaux, on peut se permettre tous les délires. (...)
Pour revenir à Immigrés, Clandestins, on a constaté son petit côté
arabisant au moment du grand débat sur le code de la nationalité.
On a voulu montrer de façon claire de quel côté on se tenait.
Surtout que ce discours s'applique aussi au sort réservé par les
Américains aux Mexicains.
Les Thugs (Le Jour 23/10/93) :
Depuis notre dernier album, début 91, la situation des immigrés
a empiré dramatiquement. Nous avons intitulé "Immigrés clandestins"
en français pour faire directement référence à ce qui se passe ici,
en France. Nous étions "tous des juifs allemands" en 68. Aujourd'hui,
on dira "nous sommes tous des immigrés clandestins. [...]
De Billy Childish, auteur d'une superbe chanson sur les Indiens
d'Amérique, à Sinead O'Connor qui refuse de chanter l'hymne américain
pendant la guerre du Golfe, tous sont ce que nous appelons entre nous
des camarades.
@August
July, July
Everything is fine
July, July
Everybody smiles
If it could only rain
So I wouldn't feel
Like I'm missing something great
Not this other day
With promises
Already gone away
July, July, July
And I need your smiles
When we're gathering
And eating all together
Trying to believe
That summertime
Could really last forever
@Dreamer's Song
For all of you fools in this world
Who dream watching stars in the sky
I want to tell you you're not alone
For all those who walk in the street
Singing, their heads in the clouds
Let me write this tune for you
For all you lovers in this world
For whom the sun shines every day
Keep the spirit of your happiness
Hate is so easy in these times
That it's a hard way to love
Let me play this tune for you
For all of you who have this dream
Of a better life in this world
I want to tell you, you're not alone
For all of you who are so sure
That justice is losing ground
Let me sing this tune with you
Eric (Hyacinth #13) :
Dans les remerciements on a cité Sinead O'Connor qui
a refusé de chanter l'hymne américain pendant la guerre
du Golfe, l'histoire avec le pape, etc ... C'est tellement
courageux de sa part, et maintenant elle est grillée, plus
personne ne veut entendre parler d'elle. De toute façon
Dreamer's Song je l'ai fait en pensant à elle, c'est plus le
personnage .... Quelqu'un comme Billy Childish aussi qui
a fait une compilation pour les peuples américains d'origine,
les "native people" qui ont été décimés ou qui survivent dans
des conditions précaires parce que l'homme blanc est arrivé.
@Monkey 58 Strings Sonic Fly
Christophe (Prémonition #15) :
Avec les instrumentaux, on peut se permettre tous les délires.
C'est le cas de Monkey 58 Strings Sonic Fly qui tire son titre du
nombres de cordes utilisées : "58 Strings" accolé à "Sonics",
nom d'une équipe de basket et du groupe de rock de Seattle, où
l'on a enregistré l'album.
Eric (Hyacinth #13) :
Cette chanson, c'est par rapport à quelqu'un qu'on connaît qui
a failli y passer, c'est pas vraiment un suicide mais plutôt de la
mort à petit feu. Tu te fous plein de trucs dans la tête et à un
moment tu te retrouves à l'hôpital et tu risques d'en crever, et
t'en crèveras un jour car de toutes façons c'est trop tard. C'est plus
pour dire d'une personne à une autre : reste, parce qu'on t'apprécie
et qu'il y a des choses à faire. C'est sur qu'on va pas dire que tout
est beau et magnifique et que tu es con de vouloir quitter cette merde.
Mais il y a malgré tout des choses à faire et qu'on peut essayer de ...
Tu vois il y a des bons cotés aussi, des moment où on peut rigoler
Christophe (Prémonition #15) :
J'ai la nette impression qu'on vit dans un monde où personne n'est
heureux. Tout le monde court après le bonheur et flippe. J'ai du mal à
trouver des gens autour de moi qui pètent la joie. D'où le titre de cet album.
Cette chanson ne reflète pas une envie de suicide mais plutôt de désespoir.
Instrumental joué par Eric seul.
Eric (Devor Rock #15) :
On procède d'un certaine manière pour composer les morceaux.
Thierry et moi, on est chez nous et on cherche des morceaux.
Rarement, on amène des morceaux entiers. C'est plutôt des idées,
des riffs qu'on va travailler plus tard en répétition. Et ça m'arrive
de trouver ainsi des petits instrumentaux très très courts. Et là,
j'avais décidé de les enregistrer. Et puis, les autres ont écouté
ça. Et à la fin, on s'est dit pourquoi ne pas les enregistrer. Et puis,
ça tombait bien car vu que le disque était long, il fallait des espèces
de respirations. Sinon, il y a plein de bruitages dans le disque, ce sont
des bruits qui correspondent à notre vie dans le studio.
@Looking In Your Eyes
When I'm looking in your eyes
My life becomes a paradise
And when in your mind you feel sad
I always try to make you smile
We'll never know if tomorrow
This world won't be too mad
But I'm sure we'll still be in love
Let's walk together for a while
Let's share our time if we feel fine
I swear love won't tear us apart
Even if sometimes it's so hard
One day will come, if you can't wait
We'll fly to planet Mars
And we'll make love
'Til the end of time
Let's walk together for a while
Let's share our time if we feel fine
Let's dream that it could never end.
@Ad Men
Why did you shoot at John again ?
Why did you have to kill him twice ?
To make sure there will be nothing left,
Of the dead rebel
You soil anything you touch
Why did you use his soul, his voice ?
You stink, you sell things you don't like,
To people who don't need it
Some ad men think they're making Art
When it's only propaganda
To sell, to buy, to produce and sell again
With market analysis,
And the smiling coloured screens
You're paid, to sell shit you don't like to
People who can't buy it.
Eric (Hyacinth #13) :
C'est Christophe qui a écrit cette chanson mais je suis d'accord
avec lui. C'est très précisément en rapport à la pub pour NRJ.
C'est la récupération de plein de choses, de Lennon à la chute
du mur de Berlin ou le massacre des baleines. Utiliser ça pour
promotionner une radio c'est horrible. Est-ce une radio qui
soutient Greenpeace ou qui incite les gens à réagir, à bouger; pas
du tout. Ils sont là pour passer la musique que les majors, le
monde du business leur disent de passer et c'est tout.
@(Omar Feels Fear in Weimar)
Instrumental joué par Eric seul.
Eric (Hyacinth #13) :
Quand tu prends ta guitare et que tu fais un morceau lent ou
langoureux, ça correspond à un état d'esprit, sans que ça soit
volontaire. Autant au niveau des paroles, des titres de morceaux,
au niveau de la vision de l'album ça correspond aussi à ce que
nous on vit, la façon dont on voit le monde pendant une période.
Je trouve qu'en ce moment il y a une misère qui commence à
devenir universelle et il y a des gens qui souffrent, sous des
dictatures, de la faim, de la guerre etc ... Et les 3 petits morceaux
c'est pour dire qu'à droite et à gauche il y a des souffrances.
@Flags
Why should I fight for a nation
Why should I kill for a flag
I'm not a number on your list
I'm not a part of your thing
People are getting so crazy
They're looking for an enemy
Males are fighting all the time
I think that's why we should ...
Burn all the flags
Why always build new frontiers
New walls between people in this world
When they are all watching now
The same USS TV serials
Money has no limits
'Cos business knows no frontiers
They're just helping the police
To control all things
Burn all the flags
I'm not one of the cattle
I'm only a child of mother earth
We just want to live in peace
We want to stop the madness
Burn all the flags.
A la fin de la chanson on entend l'Internationale
Christophe (Prémonition #15) :
En ce moment on est révoltés par la montée de tous les nationalismes.
C'est tellement facile de faire mourir des gens au nom d'un drapeau,
d'une cause patriotique. De leur faire croire qu'ils se battent pour
défendre un idéal. Une guerre camoufle toujours des intérêts économiques
... bien sûr, les paroles engagées des groupes de rock n'ont jamais changé
le monde. Elles ont même été parfois dénaturées et récupérées.
Flags n'a pas pour ambition de changer le monde ou d'influencer les gens.
Ces paroles ont été écrites pour deux raisons. La première est qu'on veut
montrer clairement de quel côté on se tient. On ne veut pas que notre public
se demande comme à propos de certains groupes US, si l'on approuve les fafs.
La deuxième raison, c'est que si j'entends quelqu'un qui partage mes
opinions, ça me fait plaisir et je me sens moins seul... Flags est la seule
chanson dans cet album qui contienne des paroles aussi revendicatives. Elles
viennent d'un coup de colère et, comme telles, doivent être prises au premier
degré. Mais, en général, on est beaucoup moins affirmatif.
Les Thugs (Le Jour 23/10/93) :
Quels que soient les détournements qui ont été faits de l'"Internationale",
ça n'enlève rien à la beauté originelle des paroles. C'est aussi une
façon de dire qu'on est toujours du côté de Marx, malgré le soi-disant
capitalisme triomphant. [...]
Attention, nous ne sommes qu'un groupe de rock. Nous désirons seulement
qu'il n'y est aucune ambiguité sur notre compte. Que des gens, qui
apprécient notre musique, partagent ou non notre vision du monde
ne nous tracasse pas outre-mesure. Nous voulons simplement que les gens
ne payent pas trop cher leur place, que tout se passe dans une bonne
ambiance, sans embrouilles ni bastons, que le service d'ordre soit correct.
@Desert Days
I've never abused you
So you could understand
Sometimes I feel it's like
I'm falling back, again, again, again
I try to find my way
I've never condemned you
So you should understand
Sometimes I feel it's like
I'm flying back, again, again, again
I try to fly my way
I've never contempted you
You have to understand
Sometimes I feel it's like
I'm turning round, again, again, again
I try to fall my way
Through the desert days
I fall my way
Christophe (Prémonition #15) :
(Questionné sur la lenteur du morceau)
Pourtant le riff de guitare vient de Thierry, le plus branché
hardcore. Jusqu'ici, c'est vrai, le tempo était très souvent speed
moyen de temps en temps et lent très rarement. On réagit au
plaisir et non au tempo.
@(Wang Leaves China)
Instrumental joué par Eric et Pierre-Yves.
Christophe (Prémonition #15) :
Ces interludes sont des petites mélodies qu'Eric compose seul
chez lui à la guitare avec son magnéto, en cherchant de futures
compositions pour le groupe. A la fin de l'enregistrement, on
s'est rendu compte que l'album serait très long, et qu'il serait
composé de morceaux très cartons. On a donc enregistré ces
interludes pour le rendre moins monotone et pour que les auditeurs
s'en prennent moins plein la gueule.
L'album se termine sur un rire d'enfant (celui du fils de Chris Hanzeck).
Christophe (Prémonition #15) :
Ce fou-rire vient d'une idée qui tenait à coeur à Pierre-Yves.
Moi, je n'ai pas d'enfant et, a priori, je ne tiens pas à en avoir,
quoique j'apprécie énormément leur innocence que tu ne retrouves
jamais plus chez les adultes. Mais avant tout, ce fou-rire est lié au
graphisme de la pochette, et c'est un joli pied-de-nez à tous ceux
qui nous considèrent comme un groupe de hardcore.
Pierre-Yves (Rock Hardi News) :
Quand on a fait ce petit instrumental, je voyais bien un rire
de môme pour finir. On s'est débrouillés pour le faire et ça
met une petite note d'espoir à la fin, même si le rire peut
ne pas paraître spécialement drôle non plus. C'est vrai que
c'est 5 secondes d'espoir dans ce disque. Bon, on ne va pas
se pendre, on n'est pas désespérés non plus, mais c'est vrai
que ça donne un peu de lumière.
Retour à la section albums / Retour au sommaire
Copyright :
Les Thugs II - Eric, Pierre-Yves, Christophe, Thierry
Hyacinth #13
Prémonition #15
Feel It #4
Devor Rock #15
Extra Jazz #24
Rock Hardi News
Le Jour
Compilé & détourné par Stéphane Dufour